Facteurs influençant la FC en Triathlon

Si vous utilisez un cardiofréquencemétre vous devez tenir compte les différents facteurs pouvant influencer, outre l’intensité de l’entraînement elle-même, la fréquence cardiaque.

La température et l’humidité de l’air

  • la fréquence cardiaque au repos ou durant l’effort augmente avec la chaleur et l’humidité de l’air (Hygrométrie).
  • La fréquence cardiaque normale s’observe lorsque la température est comprise entre 16 et 20 *C. Lorsque la température est inférieure à 16 *C., il est plus difficile d’atteindre les fréquences cibles préconisées pour les différentes formes d’entraînement.
  • A partir de 12 *C, la fréquence cardiaque cible peut généralement être réduite d’une pulsation par degré.

L’altitude

  • L’altitude, la fréquence cardiaque au repos et durant l’effort est plus élevée qu’a l’accoutumée.
  • Après quelques jours, la fréquence cardiaque au repos redescend à sa valeur normale, ce qui signifie que les entraînements peuvent s’effectuer à nouveau, dans des conditions normales.
  • En altitude. il est également plus difficile d’atteindre la fréquence cardiaque maximale

La déshydratation

  • Suite à la déshydratation, la fréquence cardiaque durant l’effort augmente plus qu’a l’accoutumée. Il est dès lors très important de boire durant les entraînements et les compétitions.

L’alimentation

  • La consommation d’aliments riches en glucides ayant et de boissons énergétiques pendant l’entraînement et la compétition réduit la fréquence cardiaque.
  • Si l’athlète ne reconstitue pas ses réserves de sucres après un entraînement intensif ou une compétition, il ne sera plus en mesure d’atteindre une fréquence cardiaque élevée, suite au déficit de réserves de glucides, ce qui peut le conduire au surentraînement.

Le refroidissement

  • Le refroidissement durant un effort prolongé entraîne un abaissement de la fréquence cardiaque.

La maladie

  • Chez l’athlète malade, la fréquence cardiaque au repos et durant l’effort est (beaucoup) plus élevée qu’a l’accoutumée.
  • On ne peut répéter suffisamment qu’il est insensé, voire dangereux, de s’entraîner lorsqu’on est malade.

Les médicaments

Certains ont un effet incontestable sur la fréquence cardiaque.

La masse musculaire sollicitée

  • Plus la masse musculaire sollicitée est importante, plus la fréquence cardiaque augmente.
  • C’est pourquoi, il est plus facile de maintenir la fréquence cardiaque observée à vélo, sur terrain accidenté que sur terrain plat.

Le stress

  • Durant la compétition, la fréquence cardiaque est également plus élevée qu’à l’accoutumée, en particulier chez les athlètes enclins au stress.
  • L’utilisation du cardiofréquencemètre durant les compétitions ou la prise de la fréquence cardiaque matinale, le jour de la compétition ne leur est d’aucune utilité.

Le surentraînement

  • Un athlète surentraîné n’est pas en mesure d’atteindre sa fréquence cardiaque maximale.
  • La fréquence cardiaque durant l’effort est également plus basse.
  • Il arrive que cette baisse de fréquence cardiaque pour un effort d’intensité identique soit interprétée à tort comme un signe positif.

Le cardiofréquencemètre est un appareil très utile pour déterminer correctement l’intensité d’entraînement.

Il importe, toutefois, de tenir compte des différents facteurs susceptibles de l’influencer.

Pour le triathlète, l’utilisation du cardiofréquencemètre s’avère le plus efficace lors des entraînements à une fréquence cardiaque relativement basse.



 

La fréquence cardiaque peut être influencée de deux façons :

  1. Par des facteurs locaux qui agissent directement sur le cœur au niveau du N.S.A. et du N.A.V.
  2. Par le système nerveux autonome, par l’intermédiaire du centre cardiaque, en provoquant des influx nerveux sympathiques (accélérateur) ou parasympathiques (inhibiteur).

 


 

Vogt et coll. (1973) énumèrent neuf sources influençant les variations de la fréquence cardiaque chez un individu

  1. l’activité musculaire,
  2. la digestion,
  3. la posture,
  4. l’altitude,
  5. le climat,
  6. le bruit,
  7. les activités psychosensorielles,
  8. la présence de drogue dans le sang
  9. le statut émotif du sujet.

Plusieurs auteurs ont tenté de cerner l’effet de certaines de ces variables sur la fréquence cardiaque pour différentes activités.