Le Sport Santé

Avec des vies de plus en plus sédentaires, maintenir une pratique physique régulière est primordial

Il est aujourd’hui démontré scientifiquement que la sédentarité est un risque important pour la santé car elle est un facteur majeur d’augmentation du risque de développer ou d’aggraver diverses maladies. Les effets bénéfiques de la pratique des activités physiques et sportives pour lutter contre les effets délétères de la sédentarité sont en effet reconnus dans un grand nombre de maladies : notamment les maladies cardiovasculaires, l’obésité, le diabète de type 2, les cancers du sein et du colon, l’ostéoporose, les dépressions.

Ceci doit conduire à développer la promotion des activités physiques et sportives à tous les âges et dans tous les milieux.

Le sport a un rôle fondamental dans la société par les missions qui lui sont reconnues :

  1. Le sport est un facteur de santé laughing: trente minutes d’activités physiques par jour à type de marche à allure soutenue ou rapide sont conseillées en prévention primaire de nombreuses maladies ainsi que des addictions. Il favorise en outre l’équilibre physique, mental et sociétal des individus.
  2. Le sport est un facteur d’intégration sociale smile: parité des sexes, lutte contre les handicaps, et esprit de solidarité.
  3. Le sport est un facteur culturelsmile.
  4. Le sport est chez l’enfant et l’adolescent un apprentissage de la vie en sociétésmile.
  5. Le sport joue un rôle important dans la prévention du vieillissement physiologiquesmile.

Malheureusement, en contrepoint de ces nombreux aspects positifs, certaines dérives graves existent dans les milieux sportifs :

  1. Le dopage yellest une dérive particulièrement grave qui concerne certains sportifs de haut niveau mais parfois aussi de simples pratiquants (adultes ou même adolescents) dans le but d’améliorer leurs performances à l’occasion des compétitions.
  2. La violenceyell dans les stades concerne essentiellement certains sports d’équipe et peut être lourde de conséquences. Elle est un des facteurs qui favorisent par l’exemple qu’elle donne, la violence en milieu scolaire, ce qui est intolérable.

Ces dérives sont antinomiques de la notion même de sport et surtout de la qualité de l’esprit sportif.

028- Anatomie du membre supérieur – l’épaule

LE MEMBRE SUPÉRIEUR Composé de quatre segments  : l’épaule ; le bras ; l’avant-bras ; la main. Les muscles de l’épaule Ils constituent des éléments de contention, renforçant la coaptation des surfaces articulaires entre l’humérus et l’omoplate. Ils participent au...

027- Anatomie du tronc – Le périnée

Les muscles du périnée Le périnée est l’ensemble des muscles et des lames fibreuses qui ferme le bassin à sa partie inférieure. On l’appelle le plancher pelvien. On y trouve les muscles sphincters de l’urètre et de l’anus ainsi que les organes génitaux externes. Le...

026- Anatomie du tronc – Le diaphragme

Le diaphragme C’est un muscle plat et rayonné formant une cloison qui sépare la cavité thoracique de la cavité abdominale. Il est formé de petits muscles digastriques tendus d’un point à un autre du thorax. C’est pourquoi on distingue une partie centrale tendineuse...

025- Anatomie du tronc – Le thorax

Les muscles du thorax Pour la partie antéro-latérale de la cage thoracique, on y distingue trois plans : profond - moyen - superficiel. Plan profond Représenté par le triangulaire du sternum. Origine : face postérieure du sternum. Terminaison : faces postérieures...

024- Anatomie du tronc – L’abdomen

Les muscles de l’abdomen En avant et latéralement, la paroi abdominale est constituée, de chaque côté, par quatre muscles principaux : les abdominaux. En avant : le grand droit. Latéralement : le grand oblique, le petit oblique et le transverse. Ce sont des muscles...

023- Anatomie du tronc – Le dos

LE TRONC On distingue cinq groupes musculaires : les muscles du dos en arrière ; les muscles de l’abdomen en avant et en bas ; les muscles du thorax en avant et en haut ; le diaphragme entre thorax et abdomen ; les muscles du périnée en bas. Les muscles du dos On...

« Les bénéfices de la pratique des activités physiques pour lutter contre la sédentarité, faire progresser l’état de santé et améliorer la qualité de vie de la population, ne sont plus à démontrer. Ils s’inscrivent au cœur des enjeux de santé publique, afin de préserver la cohésion sociale, d’éviter la surenchère des soins et de prévenir la perte d’autonomie. » Claude HÜE, préface de Sport, santé et cohésion sociale, Université de technologie de Belfort-Montbéliard,

« le sport et l’activité physique ne sont pas un luxe, c’est une nécessité pour préserver notre capital santé » Marisol Touraine.

 Le sport est considéré selon la définition du Conseil de l’Europe comme « toute pratique physique organisée ou non ayant pour objectif l’expression ou l’amélioration de la condition physique et mentale, le développement des relations sociales, ou la recherche de résultats en compétition de tout niveau ».

 La santé est « un état complet de bien-être physique, mental et social » selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS) en 1946 et inscrit dans la Charte d’Ottawa du 21 novembre 1986.

 L’inactivité physique est définie comme un niveau insuffisant d’activité physique d’intensité modérée à élevée. Il s’agit d’un niveau inférieur à un seuil d’activité physique recommandé.

L’activité physique correspond à « tout mouvement corporel produit par la contraction des muscles squelettiques et entraînant une augmentation des dépenses d’énergie par rapport à la dépense de repos ». Elle varie selon l’intensité, la durée, la fréquence et le contexte dans lequel elle est pratiquée. De fait, l’activité physique recouvre donc un domaine plus large que celui de la seule pratique sportive. Elle inclut des activités professionnelles, des déplacements presque dans la vie de tous les jours et pendant les loisirs.

La sédentarité, par opposition à l’activité physique, le comportement sédentaire est l’état dans lequel “les mouvements sont réduits au minimum et la dépense énergétique proche de celle de repos”. Le mot sédentarité vient d’ailleurs du latin « sedere » qui signifie « être assis ». La sédentarité ne correspond d’ailleurs pas à l’absence d’activité, mais à diverses occupations habituelles : regarder la télévision, la lecture, l’utilisation d’un ordinateur8, conduire une voiture, téléphoner, etc.

Dépense énergétique, l’activité physique est intimement liée à l’alimentation. Les apports énergétiques, c’est-à-dire l’alimentation, ne peuvent se concevoir que si ceux-ci sont rapportés aux dépenses énergétiques (qui comprennent le métabolisme de base, la thermorégulation, la digestion des aliments et l’activité physique). Or, la dépense d’énergie la plus variable est celle liée à l’activité physique9. Elle peut atteindre 15% de la dépense totale chez un individu très sédentaire et 50% de la dépense totale chez un sujet pratiquant une activité physique d’intensité élevée, comme le sport. De plus, la quantité totale d’énergie dépensée varie selon les caractéristiques de l’activité physique pratiquée (intensité, durée et fréquence), mais aussi selon les caractéristiques du sujet qui la pratique (en particulier les dimensions corporelles, le niveau d’entraînement ou la capacité respiratoire).